Au coeur de la ville, à quelques encablures des places Royale et Graslin, de Commerce et Bouffay, existe ce lieu de spectacle vivant, l’Espace Paul Fort, ouvert à tous et aux artistes des “Musiques Actuelles“. 

Retour en terre folk-rock pour La Maison Tellier, qui signe avec son 7e album peut-être sa plus grande réussite. Une collection de chansons évidentes comme du Neil Young (en langue française), taillées en et pour le live.
Coincée à la maison, La Maison Tellier ? Pour le plus américain des groupes français, on imagine la frustration qu’a dû être le confinement. Sauf qu’en artisans chevronnés, Helmut et Raoul Tellier en ont profité pour peaufiner plus que jamais l’écriture de leurs chansons. Puis quitter la maison pour les enregistrer, dans des conditions proches du live avec leurs deux autres (faux) frères, dans une salle de concert sans concerts, transformée en lieu de résidence. C’est à La Rochelle qu’a été mis en son Atlas, mais on jurerait qu’il l’a été dans un mythique studio du Tennessee, tant on ressent, derrière le souffle poétique des mots d’Helmut, celui des grands espaces américains.
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Ouverture des portes : 20h00
Tarif Catégorie B : de 13 à 25€

Les apéro-concerts sont de retour ! Venez profiter d’un moment convivial en musique lors de «l’Apéro-concert de 19h» à la Bouche d’Air avec… MACHINE & MOI !
C’est une vaste machinerie qui s’articule autour de titres voyageurs, composée de synthés, de boîtes à rythmes, de samples organiques guidés par des femmes aux choeurs battants.
On y croise Marina qui prendrait bien les voiles, s’inspirant du combat d’égéries formidables au féminin, comme cette Omaya révoltée, fuyant La bête, traquant son nouvel amour, Sous le vent. Et puis il y a Cette fille, qui réveillera Le désir, Amoureux ou non, l’on saisit toute l’émotion d’un coeur volant épris de liberté, et autour de sa jeunesse on imaginera ce qu’on veut…
Le live de Machine et moi est dynamique et se joue à deux : un homme, une femme, des baguettes, du doigté, et des machines.
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GRATUIT - Salle Pannonica / Strummer Café -
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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Figure majeure de la nouvelle scène française depuis 20 ans, Alexis HK est de retour en formule (presque) solo, simplement épaulé d’un multi-instrumentiste et de la galerie de personnages croqués dans ses chansons.
La dernière fois qu’on l’a accueilli, c’était pour un concert filmé, donné – restrictions sanitaires obligent – devant des rangées d’ours en peluche… Poète exigeant d’une chanson française qui s’inscrit dans la lignée des plus grands (l’hommage à Brassens Georges et moi, en 2017), Alexis HK ne manque pas d’humour. Et c’est plus léger que jamais qu’il nous revient avec un Bobo Playground joueur dans ses textes discrètement sarcastiques comme dans ses arrangements frôlant le hip-hop. Sur scène, cela donne Solo Playground, un live volontairement intimiste, comme pour se rapprocher de ses fidèles spectateurs, enfin retrouvés en chair et en os.
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Ouverture des portes : 20h00
Tarif Catégorie B : de 13 à 25€
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Showman à la fougue d’éternel adolescent, Cali se la joue lonesome cow-boy dans sa nouvelle tournée. Seul sur scène, il vient défendre un 11e album en forme de retour aux origines. C’est maintenant le bonheur !
Son précédent album, Cavale, n’avait qu’un seul défaut : être sorti pile-poil au début du premier confinement. Pas le meilleur moment pour défendre une œuvre dans laquelle l’artiste se réinventait comme jamais : exit le Cali folk-rock des débuts, place à un Cali pop amateur de synthés. Pour toujours ? Certainement pas, comme le prouve Ne faites jamais confiance à un cow-boy, nouveau spectacle – et nouvel album – signant le grand retour des guitares acoustiques. En mode intimiste, Cali entonne ses plus grands succès comme quelques pépites moins identifiées dans une formule idéale pour saisir le grand songwriter qu’il est depuis déjà 20 ans.
Cali chant, guitare

Les apéro-concerts sont de retour ! Venez profiter d’un moment convivial en musique lors de «l’Apéro-concert de 19h» à la Bouche d’Air avec… Clément Bertrand !
PEAU À PEAU – Nouvelle Création 2023.
Mise en spectacle du recueil éponyme (Editions Itinéraires 2021).
Comme à son habitude, les projets de Clément Bertrand se continuent les uns les autres. Ainsi, le titre qui terminait son dernier album Secondes Tigre devient porte d’entrée PEAU À PEAU. Ou comment une décision lourde de sens prise en musique amène à la naissance d’une vie balbutiante sur papier. Le cadre est donné : du premier jour au premier pas. Car dans l’interstice, l’enfant de l’île d’Yeu est devenu papa et se sent la première maman du monde. Gribouillé avec les yeux dans l’intimité du confinement, le texte prend ici pleine puissance, porté par la voix tendrement rugissante du conteur-chanteur et du spectre large sonore de claviers et machines, tenu de main de maître par Matthieu Lesénechal. Il y avait des enfants qui riaient dehors / Un jour ils riront assez fort / Pour tout recommencer à zéro.
« Sur la poésie hirsute, dépenaillée, gouailleuse, métal hurlant de Clément Bertrand, s’est glissé le souffle soyeux de l’être-père qui recueille, tremblant, la vie dans son plus simple appareil. Aux jours rouillés, aux nœuds intérieurs, à la nasse des déchirements, aux amours torrides avortés succède l’émerveillement, et dans son sillage, des rubans d’espérance. Une métamorphose qui continue d’époustoufler. » Monik Mallisard.
Voix / Textes : Clément Bertrand
Piano / Claviers / Machines : Matthieu Lesénechal.
Musique : Clément Bertrand et Matthieu Lesénechal.
Regard extérieur / Visuels : Pierrick Guidou.
Durée : 50 minutes.
Avec le soutien de la mairie de l’île d’Yeu et de la Bouche d’Air de Nantes.
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GRATUIT - Salle Pannonica / Strummer Café -
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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Attention : le Pannonica n’est pas accessible aux personnes en fauteuil roulant.

La chanteuse est de retour avec un nouveau spectacle en octuor. Généreusement subtil, comme la chanson mâtinée d’influences classiques et discrètement pop qu’elle distille en toute indépendance depuis désormais 20 ans.
On l’a connue aussi bien violoniste suspendue aux arbres (le spectacle Le Concerto Perché, en 2009) que pianiste arrimée à un radeau parcourant fleuves et lacs (Le Piano du Lac en 2015). Longtemps paludière dans les marais salants de Guérande, Delphine Coutant entretient depuis 5 albums un rapport fusionnel à la nature, qui infuse ses mélodies comme ses textes à la poésie surréaliste. Avec Deux systèmes solaires, son nouveau disque et spectacle, elle nous emmène encore autre part : dans une galaxie toute personnelle où le piano, tel un astre de 13 milliards d’années, brille sans jamais faire d’ombre au quatuor à cordes et au trio de cuivres qui l’entourent.
Delphine Coutant piano, chant
Quatuor à cordes :
Ronan Prual contrebasse
Suzanne Fischer violoncelle
Stephanie Blet violon alto
Elise Kusmeruck violon
Trio de cuivres :
Jenny Violleau et Benjamin Lebert trombones
Geoffroy Tamisier trompette
Erwan Foucault production sonore, arrangements électroniques
Ce concert est soutenu dans le cadre de Traverses, dispositif départemental d’aide à la création et à la diffusion musicale coordonné par Musique et Danse en Loire-Atlantique 

Précédé par un single (Spleen) qui porte bien son nom, le nouvel album de la chanteuse originaire de Reims, nocturne et poétique, est prometteur de concerts à la force émotionnelle inédite.
Pari osé pour Lisa Portelli, mais ô combien réussi ! Celle qui depuis une petite décennie déjà attise les braises de la chanson française à grands coups de riffs de guitare indie rock change son fusil d’épaule. Délaissant (temporairement ?) sa six cordes apprise au Conservatoire, c’est derrière un piano qu’elle a imaginé son 4e album. Un instrument apprivoisé sur le tard, joué avec le romantisme des novices, et qui fait du bien nommé L’innocence un disque d’une rare sensibilité. Mais c’est encore un autre instrument qui finit d’emporter l’auditeur : la voix de Portelli, plus émouvante que jamais au centre de cette pop intimiste, discrètement électronique et planante.
Lisa Portelli chant, guitare, boîte à rythme
Alexis Campet piano, synthé basse

Adulée par la critique, la multi-instrumentiste et chanteuse américaine plonge encore un peu plus dans ses racines haïtiennes dans son nouvel album, entre reprises de traditionnels, compositions originales et… extraits radiophoniques.
« Une artiste engagée ! ». L’expression a tellement été utilisée qu’elle peut prêter à suspicion… Pas dans le cas de Leyla McCalla qui dès son premier album, dédié au poète et militant des droits civiques Langston Hughes, liait intimement sa musique à un regard acéré sur notre monde. 8 ans plus tard, la multi-instrumentiste (violoncelle, banjo, guitare) aux multiples influences (blues, folk, musique cajun, rara haïtien) revient avec un album en hommage… à une radio. Pour Breaking The Thermometer, elle s’est plongée dans les archives de Radio Haïti, voix d’un peuple en désir d’émancipation, celui qui coule dans les veines de la citoyenne du monde McCalla.
Leyla McCalla chant, banjo, violoncelle
Nahum Zdybel guitare
Peter Olynciw basse
Shawn Myers batterie

Révélation masculine aux Victoires de la Musique 2022, on ne présente plus le duo originaire du quartier populaire de Terrenoire à Saint-Étienne, qui mélange avec lyrisme récits intimes et sociaux.
L’un se définit comme terrien, l’autre aérien. C’est peut-être le secret de Terrenoire : cette alliance de personnalités opposées et pourtant si soudées (ils sont frères). Raphaël et Théo Herrerias ont d’ailleurs choisi d’intituler leur premier album Les forces contraires. Un disque où se dessine une chanson française rénovée et inclassable : à la fois populaire et exigeante, lumineuse et mélancolique, réaliste et poétique, qui soigne ses textes comme ses arrangements. Terrenoire est un groupe transgénérationnel comme on en fait plus, aussi à l’aise en duo avec le parrain Bernard Lavilliers que pour habiller ses compositions pop de riffs électro ou hip-hop.
Raphaël Herrerias artiste
Théo Herrerias artiste
Rémy Fanchin claviers
Gabriel Le Masne batterie

Suivi de près par la Bouche d’air depuis ses débuts, Florent Marchet signe son grand retour cette année avec son premier album en 8 ans. Un Garden-Party ouvert à tous, incisif et tendre comme son auteur.
C’est à la fois l’un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus importants de sa génération, et un artiste au drôle de parcours. Depuis le classique instantané Gargilesse en 2004, Florent Marchet s’est montré autant investi dans ses projets parallèles (BO de films, collaborations diverses, lectures musicales et même un roman…) que dans sa propre discographie. 8 longues années après Bambi Galaxy, le voici de retour avec un 5e album inespéré, condensant ce qu’il sait mieux faire : chanter les turpitudes de notre quotidien avec une fougue qui les transcende. De justesse, comme il le formule si bien dans l’extraordinaire ballade du même nom – son Ton héritage à lui.
Florent Marchet piano, voix
Raphaël Thyss trompette, claviers, seq

Entourée d’un nouveau groupe, la chanteuse d’origine algérienne Souad Massi vient défendre un 10e album plus riche que jamais avec, 20 ans après ses débuts, toujours ce mélange unique de poésie et d’engagement.
Assignée à une esthétique, un pays ou même un continent, la musique de Souad Massi ne l’a jamais été. Avec Sequana, la chanteuse qui mélange chaâbi et folk comme personne, parvient pourtant à encore plus se libérer des carcans. Dans cet album chaleureux mais soucieux de l’état du monde, on entend des notes venues du Sahel, des Caraïbes, du Brésil et même d’une contrée dont on n’imaginait pas l’auteur de l’entêtante ritournelle Raoui coutumière : le rock trash. C’est que, avant d’être la chanteuse à la voix d’or que l’on connaît, Souad est un pur produit d’« Alger ville ouverte », qui dans les années 1990 a tâté du flamenco comme du heavy metal…
Souad Massi chant, guitare
Malik Kerrouche guitare
Moktar Samba batterie
Mokrane Aldani violon

Bientôt 20 ans que la Sister Emily Loizeau surplombe la chanson française en l’emmenant à L’autre bout du monde. Avec Icare, elle prend encore un peu plus de hauteur en se frottant au rock, sans se brûler les ailes.
Son hommage à Lou Reed (un spectacle et finalement un disque en 2020) en aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Emily Loizeau a en fait une âme de rockeuse. Ce qu’elle confirme avec un nouvel album où la rondeur de l’habituel piano rencontre les aspérités de la guitare électrique. Icare est le premier enregistrement de la Franco-Britannique effectué outre-Manche et, quitte à bien faire les choses, autant s’entourer des meilleurs. Grande fan de PJ Harvey, elle est allée chercher son mythique producteur John Parish. En résultent des chansons toujours aussi émouvantes, mais traversées d’une tension inédite. Taillées pour la scène.
Emily Loizeau chant, piano
Boris Boublil basse, claviers
Sacha Toorop batterie
Csaba Palotaï / Jean François Riffaud guitare
Avec le soutien de :
– la SACEM et LA CULTURE AVEC LA COPIE PRIVÉE
– L’ADAMI
– LE CNM

La Bouche d’Air

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